Duncan est un homme d'un naturel plutôt sympathique. Toujours un sourire aux lèvres, il apprécies les choses simples de la vie.  
Pour ce qui est des questions de spiritualité, c'est un homme pieu même s'il ne pratique peut-être autant qu'il le devrait.
Pour ses sujets, c'est un seigneur juste, mais qui peut se montrer particulièrement sévère lorsque cela touche directement à ses intérêts ou à celui de ses proches.
Protecteur, il est du genre à se sacrifier pour les autres, poussé par un esprit chevaleresque. Un trait qu'il partage avec la plupart de ses ancêtres, ces derniers étant décédés en protégeant leur suzerain ou leurs alliés.

Né un soir d’hiver dans la demeure baronniale, Duncan VI est le fils de Duncan V et d’Elie, respectivement baron et baronne d’Ostar.

Son enfance était la même que celle des autres nobles de bonnes familles. Il fut confié à d’excellents instructeurs dans divers domaines relatifs à la noblesse : l’intendance, la gouvernance, l’art de la guerre…

Bien plus intéressé par les contes chevaleresques que par les études trop complexes, il ne manquait jamais ses séances d’entraînement avec le maître d’arme tout en fuyant comme la peste ses autres précepteurs, au grand déplaisir de ses parents.

À l’âge de 7 ans, il fut envoyé chez un comte, Alexander de Bougan, pour devenir écuyer. L’homme qui fut son parrain lui enseigna le combat monté ainsi que des techniques utiles à la guerre. Il lui apprit à maîtriser l’épée, la masse, mais surtout celle qui deviendrait son arme de prédilection : la hache.

À l’âge de 16 ans, il fut nommé chevalier et entra au service du Duc. Il avait pour ambition de se forger une légende avant même de devenir baron. Le désir d’un jeune damoiseau qui se trouva vite brisé. Sa première tâche fut la chasse d’une bande de bandit ayant été repérer dans le domaine du Duc.
L’affrontement fut brutal. Aucune légende ne méritait d’être écrite. Les morts étaient nombreux, tant du côté des bandits que des homme du Duc. Duncan avait vu sa vie défilée devant ses yeux à plusieurs reprises.
Son mentor et ami, le comte de Bougan, perdit même la vie lors de l’affrontement.

Duncan fut abasourdi. Les pertes étaient nombreuses malgré la supériorité numérique des soldats. Une peur profonde apparut en lui. Une peur provoquée par la faiblesse. Son incapacité à régir son propre destin lui offrait une horrible frayeur.

Cette peur se changea peu à peu en colère puis en haine. Une haine qu’il apprit à tempérer avec les années, mais au cours de ces… ‘‘actes de chevalerie’’, il possédait une joie malsaine à combattre et chasser les ennemis du duché. Qui a-t-il de plus jouissif que de tuer, après tout…

Cela changea peu après son 21ème anniversaire. Son père mourut d’un bête accident de cheval. Il devait donc prendre la place de suzerain de la baronnie. Il quitta alors l’armée du Duc pour endosser le rôle de baron.
Durant ses 3 ans de régence, il fit son possible pour assurer son influence. Il se maria avec une jeune noble du nom de Cassandra. Tous les deux, ils eurent un enfant (âgé aujourd’hui de moins d’un an) ; une jeune fille qu’il décida d’appeler Elie, en l’honneur de sa mère.

Lorsque la chasse débuta, Duncan s’avait qu’il devait prendre position. Il avait réussi à réfréner ses anciens démons, mais ces derniers revenaient peu à peu le hanter.
Il prit alors la décision de soutenir le Duc, mais surtout la chasse, de manière inconditionnelle. Cherchant une excuse pour les crimes qu’il allait commettre, il déclara agir uniquement pour la protection du genre humain. Si l'homme est un loup pour l'homme, alors quand est-il des monstres ?

De nouveau, il prit les armes pour servir le duché et défendre l’humanité.