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 Fearghas McCóigreach |Lifa

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Fearghas McCóigreach
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Fearghas McCóigreach
Le Chant du Paon
Guilde des Voleurs
Sympathisant Rebelle
Gif : Too fab for ya
Race : Humain.
Magie : Illusionniste.
Age : 26 ans.
Statut : Ménestrel, se complaît particulièrement dans le conte oral. Le crouth et la lyre sont ses instruments de prédilection, un peu moins la vielle à roue.
Informations en vrac : - 50 nuances de traumas.

- N'est pas encore au courant qu'il est un sorcier car il ne se rend pas compte que ses mots déclenchent sa magie, par l'effet de légères hallucinations qui donnent l'impression de rêveries éveillées.

- Il peut passer des heures à s'occuper de sa très longue chevelure rousse sans s'en lasser ; c'est une de ses plus grandes fiertés.

- Il n'est pas rare qu'on croit son sang mêlé aux elfes à cause de son visage fin et ses oreilles quelque peu effilées.

- Etre touché est l’une des seules choses capables de le faire sortir de ses gonds aussitôt.

- Voix de chant à la Luc Arbogast.

Avis sur la Chasse : Elle ne l’enchante pas vraiment. Il est intrigué, presque fasciné par l’existence de toutes les créatures Faëriques qu’il souhaite intégrer à de nouvelles ballades aussi les massacres à leur égard écœurent son âme de poète.

De plus, il lui est déjà arrivé lors de prestations de rues (par exemple) de faire la rencontre de certains membres des rebelles, dont les idéologies le rendent d’autant plus curieux maintenant que la Chasse a commencé. De là à dire qu’il serait prêt à les rejoindre…

Style de combat : La musique adoucit les mœurs, non ? Ou les meurtres...

(Non mais en vrai il a déjà fui très loin avant que vous ayez eu le temps de dégainer.)

Multi-comptes : Aegnor 'Magnus' Tol-ereb.
Avatar : Illustrations originales de Loki.
Crédits : Sceith-A.
Messages : 286
Date d'inscription : 18/07/2021

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Message # Fearghas McCóigreach |Lifa  Fearghas McCóigreach |Lifa EmptyLun 19 Juil - 15:07


IMAGE D INTRO

Fearghas McCóigreach


So my tongue shall become iron.



Avatar : Illustrations originales de Loki.

Nom : McCóigreach.
Prénom : Fearghas.
Âge : 26 ans.

Race : Humain.
Groupe : Humain.
Sorcier, si oui préciser magie : Illusionniste, même s'il l'ignore encore.
Pouvoir(s) : N/A

Statut :  Ménestrel, se complaît particulièrement dans le conte oral du folklore local. Le crouth et la lyre sont ses instruments de prédilection, un peu moins la vielle à roue.

Membre d'une guilde : Officiellement membre du Chant du Paon. Officieusement Rossignol pour les Voleurs.

Avis sur la Chasse : Elle ne l’enchante pas vraiment. Il est intrigué, presque fasciné par l’existence de toutes les créatures Faëriques qu’il souhaite intégrer à de nouvelles ballades aussi les massacres à leur égard écœurent son âme de poète.

De plus, il lui est déjà arrivé lors de prestations de rues (par exemple) de faire la rencontre de certains membres des rebelles, dont les idéologies le rendent d’autant plus curieux maintenant que la Chasse a commencé. De là à dire qu’il serait prêt à les rejoindre…

AVATAR 200 320


Caractère


Autant s’épargner les ronds de jambe et aller directement aux faits ; Fearghas est une belle gueule, il le sait et en abuse. C’est sans doute l’une des premières choses dont il se soit d’ailleurs rendu compte étant plus jeune ; avec ses grands yeux verts, sa tignasse flamboyante et ses quelques tâches de rousseur il peut tout obtenir. Lui suffit simplement de savoir quelle moue adopter, éventuellement une phrase ou deux bien placées et hop, le tour est joué. Et c’était sans compter sur ses supposés airs elfiques que son visage fin et ses oreilles gracieusement effilées venaient appuyer. Bien évidemment, l’effet est différent maintenant qu’il n’a plus l’innocence supposée d’un bambin de dix ans, mais tant que le résultat est le même c’est tout ce qui compte. En effet, il supporte très mal la frustration d’un refus. S’il y réfléchissait, sans doutes se dirait-il que c’est une forme de réaction à son enfance passée dans les rues mais… Il n’y réfléchit pas, alors pourquoi s’en soucier ?

L’introspection, penser à l’avenir, tout cela ne sont pas des choses pour lui qui, depuis sa fugue, s’est habitué à vivre dans l’instant et profiter de ce qu’il a à disponibilité. C’est un bon vivant qui ne saurait souffrir de la moindre contrainte sauf lorsqu’elles touchent à ses devoirs envers la Guilde des Voleurs ; laissez-lui la charge de prendre soin de lui-même comme un grand garçon et il n’en sera que trop heureux. Sans doute finira-t-il par se jeter dans des problèmes plus hauts que lui mais au moins il l’aura fait de son propre chef, c’est tout ce qui importe. D’autant qu’il est, dans la plupart des cas, capable de se tirer des situations les plus incongrues grâce à sa langue acérée.

Prenez gare toutefois à ne jamais le toucher, car c’est là l’une des seules choses capables de le faire sortir de ses gonds aussitôt.


Histoire


Originaire de Forgont, Fearghas est l’un des nombreux gamins de rue que la pauvre cité a vu grandir en son sein depuis des années. En effet, il n’a aucune connaissance de son père et sa mère n’a jamais prêté une grande attention à sa personne, plus une gêne dont elle n’a jamais pu se détacher qu’autre chose. McCóigreach n’est pas même son nom qu’elle a dans tout son amour refusé de lui accorder, se contentant de l’appeler "Fils de l’étranger". Par le futur il continuera de trouver cela extrêmement inventif. Il ne lui en a cependant jamais voulu, car comment le pourrait-il ?

Aussi romancée qu’il puisse se plaire à raconter son enfance, la vérité est bien plus banale que tout ce que vous pourrez l’entendre dire. Sa mère était une prostituée, son père un marin venu de contrées du nord qui repartit tout aussi vite qu’il était arrivé, sans jamais savoir que quelque part dans les Highlands un fils l’attendait. Car il l’avait attendu, de longues heures passées à guetter les incessants allers et retours des navires faisant escale à Eaglesham, mais bien évidemment personne n’était jamais venu le chercher, et un jour il avait tout simplement cessé d’attendre. C’est donc au bordel qu’il grandit, gamin solitaire perdu au milieu d’une vulgarité qu’il n’était pas encore en mesure de comprendre mais, au moins, on lui avait épargné la rue. Il ne s’en plaignait pas et remplissait de menues taches d’entretien pour mériter sa pitance du soir. Le plus important était que les clients ne le remarquent pas et, préoccupés comme ils l’étaient par les décolletés des filles ou les gros bras des mercenaires qui assuraient leur protection, profiter de sa petite taille et sa vivacité enfantine pour se faufiler de partout était on ne peut plus simple.

Il comprit très vite qu’en revanche, l’accès des chambres dès qu’elles étaient occupées lui était formellement interdit, à l’aide d’une trempe bien sentie que lui infligea le tenancier du bordel après qu’on lui ait rapporté le comportement voyeur d’un enfant. Qui d’autre que lui. Il n’avait aucune idée du pourquoi, mais son fessier douloureux ne s’en souciait pas pour un sou.
Alors il avait découvert les trous dans les murs. C’était complètement par hasard, alors qu’il changeait la literie de l’une de leurs chambres, qu’il avait remarqué un détail étonnant dans le mur. Un trou. Un peu trop haut pour lui, il savait toutefois qu’il donnait sur l’une des salles réservées au personnel (il connaissait l’établissement comme sa poche, pas besoin de s’en approcher pour savoir ça). Il n’avait pas la moindre idée de son utilité, en revanche il savait ce que cela voulait dire pour lui : enfin il allait savoir ce à quoi on lui refusait l’accès depuis tant de temps !

Ainsi, une fois la nuit tombée et ses tâches quotidiennes terminées, plutôt que de se rendre au lit comme à son habitude ou aller jouer avec les autres domestiques en cuisine, il s’était faufilé jusque dans le débarras où il s’était hissé sur l’une des caisses afin d’avoir accès à l’objet de ses convoitises. Les bruits parvenus de la salle adjacente ne lui étaient pas inconnus mais ce qu’il y vit… était tout bonnement répugnant. Répugnant mais fascinant, put-il constater tandis qu’il était incapable de détourner le regard de la scène qui se déroulait devant ses yeux peut-être pas si innocents que ça. Seuls des bruits se dirigeant vers lui parvinrent à le sortir de sa torpeur, mais cela ne l’empêcha pas par la suite à retourner de nombreuses fois sur son perchoir. Ce qui le poussait à s’y rendre encore et encore, ce n’était pas tant ce qu’il y voyait (qu’il trouvait toujours aussi dégoûtant par ailleurs) mais le pouvoir de forces qui s’y exerçait. Ces filles qu’il avait connu dans à peu près tous leurs états, observées de loin pendant toute sa vie et pour lesquelles il n’avait jamais eu de sentiment particulier, ces filles banales qui s’écrasaient en présence de la Madame ou du tenancier, voilà qu’une fois dénudées elles gagnaient tous les pouvoirs sur les hommes qui les convoitaient.
Grâce à leur simple corps, un soupir, un mot, un mouvement fugace, elles obtenaient tout ce qu’elles voulaient au moment où elles l’avaient décidé. C’était ce pouvoir-là qui fascinait de la sorte le jeune garçon, alors fort taciturne et suffisamment discret pour être oublié à peine aperçu. Ca, et la propension qu’avaient les hommes à révéler leurs plus sombres secrets tout de suite après. Même lui, depuis son sombre débarras, il se doutait qu’ils parlaient bien trop de sujets importants.

Les années continuèrent ainsi de passer, jusqu’à ce que la mère de Fearghas ne vienne à mourir des suites d’une maladie. Dans les faits, cela ne lui changeait pas grand-chose, mais elle restait sa mère. Ce dont il se serait plutôt bien remis, si une petite voix dans sa tête ne lui susurrait pas que la belle vie était finie.

A dire vrai il avait encore eu quelques mois de repos durant lesquels son quotidien était resté inchangé, si ce n’était qu’il avait cessé d’épier les prostituées depuis son estrade. Déjà, parce qu’il n’en avait plus besoin. Ensuite parce que la maladresse dont il faisait preuve depuis quelques temps l’en avait dissuadé (depuis quand avait-il du bras à cet endroit, et pourquoi se repérer dans l’espace s’avérait si compliqué ?) de peur de se faire remarquer. Cela n’aurait pas forcément été trop dérangeant si ça s’était cantonné à de la vaisselle cassée périodiquement, mais lorsqu’il commença à bousculer des clients (comment diable n’avait-il pu remarquer qu’il y avait un homme juste sur son trajet ??) les représailles, sans grande surprise, ne tardèrent pas à arriver.

Il avait fallu que, cette fois, le tenancier le prenne sur le fait. De plus en plus souvent sa vue avait tendance à se troubler sans qu’il puisse en déterminer une quelconque cause, des pans entiers de murs pouvant se recouvrir de lave en fusion en un instant, des objets se dédoubler voire même disparaître purement et simplement. Il s’était mis à cauchemarder aussi, certaines de ses hallucinations le harcelant jusqu’à l’heure suivant son réveil. Autant dire qu’il n’était pas dans ses plus beaux jours, comme en témoignaient les cernes grisées qui se creusaient sous ses yeux verts portant encore l’innocence d’un enfant dont le corps s’affermit.
Cernes ou pas cernes, son logeur avait pris congé auprès de son hôte et ni une ni deux attrapé Fearghas par le bras et jeté dans son bureau.

« J’peux savoir c’que tu fous ?! »

Les souvenirs sont flous. Les murs tremblent, il est tombé. Le patron crie. Parquet glacé, tout petit sous la masse de l’homme qui le menace. Le plafond se met à couler.

« Maint’nant qu’ta pute de mère paie plus… » bruits étouffés, son cœur s’affole. « … bon prix… » sa tête hurle, faîtes-les taire par pitié sortez toutes ces voix de là ! « … à la pâte. »

Soudain silence. Le cuir a claqué dans l’air. Tout est revenu à la normale, une langueur pèse dans la salle exiguë. La menace d’un homme, la question d’un enfant.

Clac.

Réalisation.

« Non… »

Flou. Hurlements, se débat, pas assez fort, douleur, pitié que ça s’arrête.

Pourquoi ?

« Tu commences demain. T’as intérêt à faire plus d’efforts, y en a qui sont prêts à payer un sacré paquet pour ton joli minois. »

A peine eut-il le temps de se rhabiller qu’il fut jeté dans sa chambre, où il passa la nuit à sangloter contre le mur. Pour la première fois sa mère lui manquait…
Cette nuit il n’y eut ni cauchemars ni visions, les visions éveillées avaient été pires que tout ce que son subconscient aurait pu concocter. A dire vrai, il n’y eut pas même de sommeil tandis que de tous nouveaux mécanismes de défenses faisaient en sorte de refouler tout souvenir de ce qu’il venait de se passer. Une pensée le taraudait pour autant. Demain. Il lui avait dit qu’il commençait demain. Cela voulait dire que cela recommencerait, encore et encore sans qu’il n’ait son mot à dire sur la question, car il comprenait soudainement bien mieux les enjeux des scènes qu’il avait à maintes reprises épiées dans son enfance.
Non, hors de question que cela lui arrive. Tout de même, il hésitait… D’une certaine manière il appartenait au bordel ; c’était là qu’il était né et avait toujours vécu, jusqu’à présent ses résidents avaient même été plutôt bons avec lui. Quoi qu’avec des manières plutôt rustres, il pensait pouvoir dire qu’il aimait même le tenancier. Les mercenaires jouaient avec lui parfois, entre deux corvées, ou lui donnaient des conseils. Il avait bien remarqué les regards de pitié dans les yeux de certains, mais ça ne le dérangeait pas trop. Mais plus que tout ; le bordel le préservait de la rue.

La rue. Sa plus grande crainte. Fuir c’était l’embrasser à bras ouverts, il ne connaissait personne en ville qui soit prêt à l’accueillir et s’embarquer seul en forêt c’était la mort assurée. Mais c’était ça ou…
Un long frisson le parcourut.
Tant pis, il devrait apprendre à survivre selon de nouvelles règles. Péniblement, le corps tout endolori, il rassembla ses maigres effets personnels et attendit patiemment le lever du jour –n’espérez pas passer inaperçu dans une maison de plaisir au plus fort de la nuit.

L’expérience s’avéra bien plus ardue qu’il ne l’eut crû. Heureusement pour lui sa fugue s’était faite durant les saisons chaudes car il n’est pas certain qu’il aurait survécu au froid autrement. Mais bien qu’il fût habitué à travailler pour gagner sa croûte la concurrence était désormais plus rude, et les intéressés plus robustes et adaptés à la tâche que lui ne manquaient pas. De plus ses migraines et autres hallucinations qui allaient en s’empirant ne faisaient que lui empirer la vie. Finalement, tandis qu’il crevait de faim et n’avait plus le moindre sou en poche, il fut contraint de voler pour la première fois. L’avantage, c’est qu’il était déjà habitué à être discret. L’inconvénient, c’est qu’avec le temps on se mit à se méfier du gamin roux qui traînait sur les marchés. Jusqu’à ce que l’inévitable se produise et qu’on le prenne la main dans le sac. Terrifié à l’idée de la punition qui allait sévir il se mit à débiter histoires et excuses en tout genre afin de s’en tirer au mieux et… à sa grande stupeur, cela fonctionna. Lui qui jusque-là s’était plutôt présenté sous un air taciturne, une sorte d’observateur permanent du monde dans lequel il évoluait, se mit à parler. Tout simplement.
C’était comme la découverte d’un don, ce qu’il racontait intéressait les gens et les mensonges qu’il proférait avaient bien moins de difficulté à être crus qu’ils ne l’auraient dû. Pour la première fois de sa courte existence il se sentait en situation de pouvoir et cela l’enivrait. Il lui fallait essayer, voir jusqu’où ses mots étaient en mesure de le sortir de situations difficiles.

Car ce qu’il ignorait, et ignore toujours à l’heure actuelle, c’est que son appartenance quoique lointaine à la Faërie est ce qui fait de lui un si bon orateur. De fait, sa magie d’illusion est provoquée non pas de manière consciente mais grâce au verbe qui provoque chez qui l’écoute des sortes d’hallucinations, habituellement perçues comme des rêveries éveillées.

Cependant toute féérie connaît une fin et sa chance n’était bien sûr pas inépuisable. Il suffit de la fois de trop, essayer d’amadouer la mauvaise personne et voilà qu’il se voyait déjà jeté au cachot ou pire encore pour avoir été trop gourmand. Au moins il avait eu le temps de profiter un peu de sa liberté…
Mais il n’en fut rien. Un homme s’était interposé, avait plaidé en sa faveur et, avant qu’il n’ait eu le temps de prononcer le moindre mot, Fearghas se faisait entraîner loin de la foule jusqu’à ce qu’il supposa être la demeure de son sauveur. Mais tout a un prix, n’est-ce pas ? Des réminiscences de souvenirs lui revenaient, une prétendue dette à payer et comme chaque fois qu’il y pensait délires et hallucinations lui faisaient perdre toute lucidité.
A son réveil, il était allongé dans le lit le plus confortable qu’il ait jamais connu, des couvertures remontées jusqu’au menton et un cruchon d’eau posé sur la table de chevet. Il y avait même une bassine un peu plus loin pour se laver. Et des fruits. Il avait du mal à y croire, tout ça ne pouvait pas lui être destiné. C’était pourtant le cas. Et comble de la surprise, son bienfaiteur était en réalité… une femme ? Au départ sur ses gardes, elle parvint très vite à l’apaiser et lui faire baisser ses gardes. Après tout il n’était encore qu’un gamin des rues, épuisé et affamé comme eux tous.

Il fallut cependant plusieurs mois de cohabitation avant qu’elle ne lui révèle la raison de son intérêt pour lui, le temps pour le jeune homme de se requinquer et surtout découvrir l’une des choses qui compterait au rang de ses passions futures : ses cheveux.
Elle lui apprit donc qu’elle l’observait depuis quelques temps déjà et était tout autant intéressée par l’agilité de ses doigts qu’impressionnée par l’habilité de sa langue. Jusque-là elle n’était pas intervenue car elle était curieuse de voir jusqu’où il était capable de se débrouiller en solitaire et s’il valait vraiment la peine d’être abordé, mais la situation… délicate de laquelle elle l’avait sorti lui avait convaincu que le risque en valait la chandelle. Autant dire que, flatté par une telle attention, lorsqu’elle lui avait parlé de la Guilde des Voleurs dont elle faisait partie et proposé de les rejoindre il n’y avait pas réfléchi une seule seconde.

Elle l’emmena donc à Eaglesham, où dans l’arrière-boutique de la Friperie Couic-Couic il rencontra pour la première fois ceux qui constitueraient sa nouvelle famille. La première et l’unique, même. C’est de cette époque que "Le choix de l’Homme" prit son sens, car Fearghas n’est pas le nom que sa mère lui avait donné mais celui qu’il s’est attribué au renouveau de sa vie. Plus que tout, ce patronyme marquait son changement de statut de spectateur passif à acteur de sa vie.
Aux côtés de la Guilde il apprit plus que partout ailleurs, de l’utilisation des divers outils propres au métier aux rudiments de l’utilisation de certaines armes (bien qu’il déteste ça et n’y soit pas très bon), jusqu’aux ragots traînant dans la cour du Duc. Sans grande surprise, ce fut d’ailleurs la partie qui attisa le plus son attention. Quoi de mieux qu’une cour pour tester la vivacité de ses mots ?

Une première année passa ainsi, paisible autant que peut l’être la vie d’un voleur.
Puis il rencontra pour la première fois un Rossignol, agent-double des Voleurs depuis le Chant du Paon. Jusque-là il n’avait toujours vu cette bâtisse que de loin et n’était même pas au courant qu’elle leur appartenait depuis sa création mais c’est une histoire qui attisa vivement sa curiosité. Et sa curiosité amène des questions. Beaucoup. Suffisamment pour que lui soit proposé d’être formé à devenir un Rossignol lui aussi. Attendez… est-ce qu’ils ne venaient pas de faire exactement ce qu’il voulait en fait ? Bon, au moins c’était la preuve qu’il ferait un bon élément. Tout le monde s’accordait sur la qualité de ses prestations orales après tout.

Ainsi commença sa formation où, grâce à ses connexions avec la Guilde des Voleurs et de fait le coup de pouce du sous-directeur, il put exceptionnellement être accepté alors qu’il n’avait aucune connaissance dans le moindre domaine artistique.
Il y fut instruit, aux lettres, aux bonnes manières, à la musique, aux poèmes et tout domaine relatif aux Arts. Il s’avéra sans trop de surprise que conter des histoires était le domaine lui étant le plus naturel, et que s’il n’était pas un très bon lecteur (il est d’ailleurs presque incapable d’écrire, puisqu’il a totalement délaissé l’apprentissage des parchemins pour celui des lettres) il faisait preuve d’une très bonne capacité de mémorisation pour les histoires qu’il parvenait à lire ou qu’on lui enseignait. Le folklore local des Highlands écossais était celui pour lequel il avait une affection particulièrement, ne se lassant jamais d’en apprendre plus sur le Petit-Peuple habitant ces contrées. Son personnage de scène est d’ailleurs travaillé autour de cette idée, puisqu’il est toujours vêtu du kilt traditionnel, ne faisant l’impasse que sur la cornemuse.
En effet il n’est pas excellent musicien, se contentant d’apprendre strictement de quoi accompagner sa voix sans le distraire dans son élocution. Evidemment, il avait très tôt écarté tout instrument à vent et s’était concentré sur les bas instruments, se trouvant une affection toute particulière pour le crouth, la lyre et plus rarement la vielle à roue car il lui est assez peu aisé d’en jouer.

Sa formation de ménestrel est désormais terminée et il commence à se faire un nom dans le duché, porté entre autres par toute la reconnaissance dont dispose le Chant du Paon. Il prend donc d’autant plus son rôle de Rossignol à cœur qu’il voue une loyauté sans faille à la Guilde des Voleurs, pour laquelle il se sent avoir une dette éternelle.
L’annonce récente de la Chasse lui pose cependant grand problème… d’une part il se sent infiniment heureux de savoir que ceux dont il narre les mythes depuis des années existent bel et bien, de l’autre ses rencontres de plus en plus fréquentes avec certains membres des rebelles dont il partage les idées le font se questionner. Plus important surtout, il n’est pas sûr de pouvoir jouer avec une triple casquette.





Derrière l'écran

Pseudo : Sieben.
Âge : 24 ans.
Pays : France.
Fréquence de connexion : Beaucoup/7.
Inventé ou scénario : Inventé.
Comment avez-vous connu Corvus Corax : Héhéhéhéhé.
Commentaires : Blrp.
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