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 Dunstan Foghlaidh |Le silence est d'or

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Dunstan Foghlaidh
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Dunstan Foghlaidh
Gif : Dunstan Foghlaidh |Le silence est d'or Tumblr_o1xl4nRqmP1v0yk8mo1_400
Race : Humain
Magie : Elémentaliste Métal - Terre
Age : 33 ans
Statut : Bijoutier
Informations en vrac : Il a un terrible accent gitan et mâche affreusement ses mots autant qu'il parle vite, bon courage pour essayer de comprendre ce qu'il va vous dire.

Il a une cicatrice en forme d'étoile sur la fesse gauche, si, si !

Il est très mauvais physionomiste, ce qui n'est pas spécialement pratique pour sa vie de commerçant !

L'honnêteté est loin d'être son fort.

Avis sur la Chasse : C'est une chose qui le dépasse, mais ça commence à menacer sa famille et sa propre intégrité.
Malgré tout les dangers qui planent sur lui, il n'a pas l'intention de s'en mêler et se contentera de mener discrètement sa barque en redoublant de vigilance...

Style de combat : Il ne se bat pas en règle générale, mais s'il doit le faire il utilisera sa magie pour rendre le sol sous ses ennemis instable ou fera grandir ou chauffer pierre ou métal pour en faire des armes dangereuses.

Multi-comptes : Daekian Gyrth'ICuinar
Avatar : Loïc Varraut
Crédits : Megs
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Date d'inscription : 23/08/2021

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Message # Dunstan Foghlaidh |Le silence est d'or  Dunstan Foghlaidh |Le silence est d'or EmptyJeu 26 Aoû - 1:29


IMAGE D INTRO

Dunstan Foghlaidh


Dans la vie, il faut savoir ce qu'on peut transformer pour en tirer le meilleur prix.



Avatar : Loïc Varraut - Kaamelott

Nom : Foghlaidh
Prénom : Dunstan
Âge : 33 ans

Race : Humain
Groupe : Humain
Sorcier : Élémentaliste Terre-Métal
Statut : Bijoutier - Vendeur itinérant

Membre d'une guilde : Non

Avis sur la Chasse : C'est une chose qui le dépasse, mais ça commence à menacer sa famille et sa propre intégrité.
Malgré tous les dangers qui planent sur lui, il n'a pas l'intention de s'en mêler et se contentera de mener discrètement sa barque en redoublant de vigilance...

AVATAR 200 320


Caractère


Du genre bon vivant, Dunstan est un homme qu'il est difficile de mettre en colère tant il est d'un naturel calme et rieur.

Par contre, l'inverse semble être sa spécialité. Toujours un mots de travers. En fait il est incapable de voir quand s'arrêter et s'attire donc assez fréquemment des ennuis. Toujours avec des gens plus fort que lui en plus, sinon ça ne serait pas drôle.

Mais bon, comme il dit toujours, tout s'arrange autour d'une choppe. C'est un beau parleur et calmer les conflits n'est pas tellement difficile pour lui.

C'est un trait de caractère qui lui sert dans son métier de commerçant. Bijoutier itinérant, il parcourt le pays pour installer son stand sur les marchés des villes et villages. Il confectionne chacune de ses pièces lui même avec soin dans son petit atelier à Bruyval. Pas d'ouvriers, pas de salaires, pas de problème.

Travailler seul, c'est son meilleur credo. C'est un homme assez tatillon, incapable de déléguer et presque maniaque, il est donc quasiment impossible pour lui d'avoir le moindre employé autant à l'atelier que dans la vente.

Ça serait pire encore pour lui de s'imaginer au service de quelqu'un. Non, non, non. Pas de proches, pas d'attaches, pas d'ennuis.

Attention tout de même car si il n'est pas du genre à s’énerver, il a cependant une assez forte tendance à la rancune. Pour peu qu'il lui arrive d'être en colère, il n'oublie ni ne pardonne.


Histoire


Une foire itinérante. Le genre bohème, jamais au même endroit plus d'une semaine, tenue par des gens dont on se méfiait, près desquels on osait pas approcher sa bourse, mais qui faisaient rêver par leur spectacle de prestidigitation, leurs représentations théâtrales, les marionnettistes, les dresseurs, tout un petit monde à part qui sort la population de son quotidien.

C'est dans cet univers que Dunstan à vu le jour -ce qui lui valut son petit accent chantant et sa sale habitude de toujours mâcher les mots- d'une mère cartomancienne et d'un père forain. Malgré le coté instable de son univers, il n'aurait jamais rêvé avoir une autre vie. Des parents aimant, une totale liberté, une vie de chants, de musique et de joie, le paradis !

Oh...Attendez...Non. Ce n'était pas là qu'il était né...En fait, Dunstan n'entendit parler de ses vrais parents que le jour de son onzième anniversaire. Ses vrais parents ? Des poivrots qui l'avaient vendu à ses parents adoptifs, ou plutôt échangé contre une dette de jeu. Sa « mère » avait sauté sur l'occasion, un vrai enfant rien qu'à elle alors qu'elle n'avait jamais pu en avoir ! Mais, même si il avait entendu et compris que ses parents adoptifs n'avaient accepté que pour le protéger et éviter qu'il se retrouve tué par un père alcoolique et violent, Dunstan ne voyait que le coté échange. N'était-il qu'une simple marchandise au final ? Cette réflexion l'amena à une foule d'interrogations et de remise en question. Il venait brusquement de perdre son innocence...Pourrait-il un jour se remettre à vivre normalement ?

Cet épisode traumatisant de sa vie lui servit au final. Depuis tout petit il savait qu'il n'était pas vraiment ce qu'on pourrait qualifier de « normal ». Par exemple, cette façon qu'avaient certains objets de vibrer lorsqu'il les avait en main. Son imagination qui lui jouait des tours sûrement. Et à la fois, son environnement fort peu conventionnel lui avait ouvert l'esprit. Les histoires qu'ils se racontaient au coin du feu parlaient souvent de magie. La magie ce n'était que de la poudre aux yeux pour les touristes un peu trop crédule, il le savait, il aidait sur la foire. On l'avait mis dans les combines, il suffisait d'avoir le coup de main et on faisait croire n'importe quoi à n'importe qui. Fallait être idiot pour se faire avoir.

Mais quand même.

Souvent il avait remarqué les regards de cette vieille femme pourtant atteinte de cécité. C'était la doyenne du camp et tout le monde lui vouait un grand respect, certains même disaient qu'elle avait des pouvoirs, comme le fait de voir alors qu'elle était aveugle depuis de nombreuses années, ou de pouvoir guérir. Dunstan y croyait. Il y croyait dur comme fer. Et il avait besoin de soin. Ce n'était pas une blessure physique, bien qu'il en ait quelques unes -dont cette fameuse marque en forme d'étoile qu'il n'avait jamais pu expliquer jusqu'à maintenant, c'était une brûlure réalisée au tisonnier par son père biologique lorsqu'il était enfant- mais il souffrait quand même.

En vérité il n'osa pas tout de suite se rendre dans la tente de la doyenne. Un peu intimidé peut être.

Il n'avait pas plus osé trois ans plus tard, après avoir passé son adolescence entre deux. Il ne savait pas trop ce qu'il était, pas trop d'où il venait, et il se faisait de plus en plus peur. Ça arrivait toujours quand il s'occupait des chevaux, quand il récupérait l'argent des clients et quand il mangeait, les objets interagissaient étrangement avec lui et il ne comprenait pas. C'est sa mère adoptive qui le convainquit d'aller rendre une petite visite à la doyenne. Oh, pour être honnête elle ne croyait pas vraiment à ce qu'il racontait, mais elle voyait bien que son fils avait besoin d'aide qu'elle ne pouvait fournir et elle l'aimait, bien qu'il en doute parfois encore. La doyenne savait tout, elle pourrait faire quelque chose, elle en était convaincue.

La première chose que la vieille femme annonça à Dunstan lorsqu'il prit enfin son courage à deux mais, c'est qu'il n'était pas fou, et qu'elle l'attendait depuis longtemps. Étrangement soulagé, l'adolescent n'avait pas osé répondre, alors la doyenne avait poursuivi. Comme il le pensait, il était différent, pas seulement parce qu'il n'appartenait à aucune des familles de forains, mais parce qu'il possédait en lui un don, quelque chose qui était bien réel et, enfin, il put mettre un nom dessus. Magie. La vraie, cette fois, pas les sorts de charlatant, des pouvoirs. Il était, comme la doyenne lui apprit, un élémentaliste, tout comme elle. C'était un terme un peu abstrait pour le moment, mais la vieille femme ne tarda pas à lui apprendre. C'était des sorciers capable de commander aux éléments eux même, parfois dans des proportions spectaculaire.

Même s'il la soupçonnait d'en rajouter un peu -les anciens aimaient toujours agrémenter leurs histoires pour les rendre plus fantastiques- Dunstan était subjugué. Il aurait pu l'écouter parler pendant des heures, ce qu'il fit. Le lendemain également, et le surlendemain, et les jours qui suivirent. Tous les soirs, après les corvées, les animations et les spectacles, il lui rendait visite et elle lui racontait. Elle lui montra même ce qu'elle avait toujours caché sans en avoir l'air : ses propres pouvoirs. Elle avait la faculté de manipuler l'air, profitant de sa capacité à le ressentir pour se déplacer dans l'espace et interagir avec son entourage malgré sa cécité, ainsi que l'eau, profitant des vertus curatives et rajeunissantes de celle-ci -Dunstan comprit à ce moment là comment elle avait fait pour être toujours en vie alors qu'il avait l'impression qu'elle n'était plus qu'à un cheveu de la mort.

« Apprenez-moi. »

Avait-il osé demander au bout de plusieurs mois. La doyenne avait sourit, puis l'avait envoyé se coucher. Dunstan était frustré, mais il y avait en ce monde des autorités qui ne sauraient être contredites, celle-ci en faisait parti.

Sa déception ne fut que de courte durée, car sa formation débuta le lendemain même, dès l'aube. S'il avait protesté, avançant qu'on avait besoin de lui, ce n'était que pour la forme, ses yeux pétillaient déjà de cette soif d'apprendre qui réchauffait le cœur de la vieille femme même si elle ne pouvait pas voir par elle même.

Première étape : trouver ce qu'il faisait réagir. Pour le métal, il n'avait eu aucun mal et c'est triomphant qu'il était revenu vers elle, attentif et curieux. Il avait vite déchanté lorsqu'elle avait refusé de lui enseigner quoi que ce soit tant qu'il n'aurait pas trouvé l'autre. L'autre ? Les élémentalistes ne maîtrisaient pas tous les éléments, deux seulement, mais Dunstan trouvait déjà exceptionnel qu'il puisse en avoir un, il ne voyait pas trop à quoi elle pouvait faire référence quant au deuxième. Il savait qu'elle savait quoi et il avait bien essayé de demander, mais rien à faire, elle ne l'aiderait pas. Il fallait soit-disant qu'il trouve seul s'il voulait contrôler. L'adolescent n'y comprenait rien. Et cette manie que la vieille femme avait toujours de lui parler par énigme ! Comment pouvait-il s'en sortir ?!

Cette fois-ci, il s'énerva. Il avait beaucoup de respect pour la vieille dame et attendit donc de sortir pour faire un scandale. D'ailleurs il s'isola. Il n'était pas très démonstratif sentimentalement parlant et la colère était l'émotion qu'il détestait le plus. Il devait se défouler. Après avoir longuement couru dans la forêt, il s'arrêta au milieu de nul part et hurla de frustration. Il ne le remarqua pas immédiatement mais...Quelque chose avait bougé, un bruit avait raisonné comme si plusieurs petits cailloux étaient tombés sur le sol en même temps. Il cligna bêtement des yeux quand il s'en rendit compte. Le sol...Il y avait un petit monticule de pierres devant lui. Il n'aurait pas su dire s'il était déjà là avant, il n'avait pas trop fait attention à ça, mais il y avait un petit détail qui l'intrigua, les pierres...Luisaient. Très faiblement cependant, d'ailleurs ça commençait à s'estomper. Il ne comprit pas vraiment sur le coup, et haussa les épaules. Quoi que ça puisse être, c'était parti maintenant. Calmé, mais toujours un peu triste, il se détourna pour rentrer. Il devait trouver quel était ce fameux pouvoir. Il avait fait quelques pas lorsqu'il s'immobilisa, raide comme un piquet et les yeux écarquillés.

Il s'était adoucit, il ne posait plus de question, n'en voulait plus à ses parents, les adoptifs, puisqu'en y repensant bien il se fichait complètement des biologiques, ses « vrais » parents. Ils lui avaient donné la vie, certes, mais ça s'arrêtait ici. Il était obnubilé par ses pouvoirs, plus rien n'importait. Au cœur de la foire, tout le monde était au courant, mais la doyenne l'avait bien mis en garde. La magie, il ne devait en parler à personne d'autre qu'à la famille. Personne ne le trahirait ici, mais le monde était cruel. Les gens avaient toujours eu peur de ce qu'ils ne connaissaient et ne comprenaient pas, la magie en faisait parti, peut être même en premier lieu. C'est quelque chose qui avait toujours inquiété Dunstan. Il savait, même si on tendait à lui cacher, que bon nombre de ses frères et sœurs, ses cousins et ses proches avaient été arrêtés pour sorcellerie alors qu'ils ne faisaient même pas de magie. Les gens étaient crédules, les temps étaient durs, et les gardes un peu trop zélés ne leurs faisaient pas de cadeau.

Sa dix-huitième année fut une période qui remit tout en question. Il maîtrisait presque totalement ses pouvoirs maintenant, après quatre ans de travaux acharnés presque du matin au soir -au lieu des corvées parce que c'était tout de même bien plus fun- il était prêt...Et...Ce fut également la dernière année de la doyenne. Sur son lit de mort elle avait tenté de le rassurer, elle avait fait son temps et elle partirait après avoir accompli sa volonté, elle avait servi à quelque chose, il était fin prêt, c'était le plus beau cadeau qu'il aurait pu lui faire selon elle. Elle lui interdit de pleurer, car si il le faisait, elle pourrait le sentir, peu importe où elle serait, et sa lui briserait le cœur.

Quoi qu'il en soit il ne tint pas le coup. Pleuré il avait. Beaucoup. Mais pas devant elle, pas lors de son dernier souffle, pas lors des rites funéraires. Seul. Il pleurait toujours seul. Personne ne lui en tint rigueur, tout le monde savait à quel point il était proche de la vieille femme et, de toute manière, tout le monde était triste.

Le deuil fut difficile à faire. D'ailleurs, même lorsqu'il y repensait encore aujourd'hui, il n'était pas totalement sûr d'y être parvenu. Après quelques mois léthargique qu'il passa entre les rires et sa joie de vivre à la foire et ses sanglots solitaires, Dunstan avait prit sa décision. Il ne voulait plus rester. Bien sûr il n'avait pas non plus l'intention de quitter pour de bon sa famille, sa grande famille, mais il était temps qu'il vole de ses propres ailes. Il voulait pouvoir exploiter ses pouvoirs à leur maximum, il voulait créer.

Marchandise il avait été au début de sa vie, maintenant c'était à lui de se vendre et de prouver sa valeur.

C'était décidé, il deviendrait bijoutier. De quoi faire travailler ses deux pouvoirs en parfaite harmonie.

Mais il devait être prudent...Hors de question d'ouvrir une boutique pignon sur rue quelque part, ça finirait par attirer l'attention et de toute façon il avait trop longtemps vécu dehors et en mouvement pour apprécier la sédentarité.

Se lancer n'avait pas été chose aisée. Il avait commencé par vendre des petites babioles en toc sur les marchés, ses créations étaient magnifiques, bien évidemment, mais ne rapportaient pas grand chose. Il avait essayé de travailler honnêtement, vraiment. Mais...Il ne faisait pas vraiment le fier. Il n'avait jamais été habitué au dur labeur, pour lui, le travail était facile et rapportait. Alors...Il devait tricher. Un peu plus de brillance par-ci, une couleur un peu plus pure par là...Le tour était joué...Des matériaux de piètre qualité passaient pour or et rubis sous ses enchantements. Et l'argent commença à rentrer. De plus en plus. De quoi s'acheter un atelier. Il avait trouvé une cave exploitable dans la vieille Bruyval, suffisamment éloigné des chasseurs de faërie pour ne pas attirer l'attention, et il n'aimait pas le grand luxe de toute façon. De temps en temps, quand il travaillait sur place, il remontait installer un petit étal devant la maisonnette. Il y installait des babioles en toc. Personne ici n'avait les moyens de s'acheter les parures qu'il pouvait vendre aux nobles, ça, il le réservait pour les touristes et Eagesham. Mais à présent, il devait redoubler de prudence, depuis quelques temps on avait entendu parler de créatures, non-humaines, des choses dangereuses apparemment, et les sorciers en faisaient, bien entendu, parti, le Duc avait décrété ouverte la grande Chasse à la Faërie. Les choses étaient déjà tendues depuis toujours pour les possesseurs de dons comme les siens, mais Dunstan ne voyait pas les choses aller en s'améliorant...





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